- Accueil
- Actualités
- Marseille : l'écologie s'invite dans les choix funéraires
Marseille : l'écologie s'invite dans les choix funéraires
Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Obseques Infos
Article publié le 17/09/2024
À Marseille, comme dans de nombreuses régions de France, de plus en plus de Français intègrent des valeurs écologiques dans leurs décisions concernant les funérailles;
Même si des pratiques comme l’humusation ou l’aquamation restent encore interdites en France, il existe des options pour rendre les obsèques plus écologiques. À Marseille, certaines entreprises funéraires offrent des solutions telles que des cercueils biodégradables et des services de crémation plus écologiques.
Selon une étude menée par la fondation PFG, la moitié des Français envisagent d’opter pour des urnes biodégradables ou des cercueils éco-certifiés, et 66 % se disent attirés par l’idée de planter un arbre en souvenir de leurs proches.
Sommaire :
- Crémation ou inhumation : Quel effet sur l'environnement ?
- Cercueils biodégradables et tombes végétalisées
- Une initiative internationale
Crémation ou inhumation : Quel effet sur l'environnement ?
En France, les options disponibles restent l'inhumation et la crémation.
La crémation est souvent considérée comme plus écologique malgré sa consommation élevée d’énergie, environ 27 litres d’essence pour une température de 850° C à 1000° C. En revanche, l’inhumation engendre une empreinte carbone plus importante en raison de la construction de caveaux et de l’entretien des sépultures.
La crémation pourrait donc être une option plus écologique dans l'ensemble.
Cercueils biodégradables et tombes végétalisées
Pour ceux qui choisissent l’inhumation, des solutions plus respectueuses de l’environnement sont disponibles. De nos jours, il existe des cercueils biodégradables, fabriqués à partir de matériaux naturels comme le carton, l'osier ou le bambou.
Les tombes de Marseille peuvent aussi être végétalisées, en remplaçant les pierres tombales classiques par du bois, des plantes ou d’autres éléments naturels, ce qui permet des inhumations en pleine terre et réduit l'impact sur l'environnement.
Une initiative internationale
À travers le monde, de nouvelles alternatives aux pratiques funéraires traditionnelles attirent de plus en plus l'attention. En Belgique, par exemple, l’humusation, qui transforme le corps en compost, est soutenue par des associations, bien qu'elle ne soit pas encore légale. Aux États-Unis et en Angleterre, les "green burials" et les bio-cimetières se multiplient, offrant des espaces naturels pour les obsèques.