Quelles sont les dernières tendances des cérémonies funéraires civiles ?

De plus en plus de cérémonies civiles sont demandées lors des obsèques, contrairement aux cérémonies religieuses.

La cérémonie civile, laïque, est un moment où les proches du défunt se recueillent sans observer de rites religieux. Cette cérémonie permet aux familles endeuillées de choisir librement leur manière de se souvenir du défunt.

Il est ainsi possible de lire des poèmes, de passer une musique, ou bien de faire un discours en l’honneur du défunt. Le but est d’axer ces instants sur le proche défunt et non de suivre des rites ou coutumes religieuses.

Habituellement, ces cérémonies sont organisées par les pompes funèbres, et un maître de cérémonie s’occupe de l’arrangement et de la célébration des funérailles du défunt. Le maître de cérémonies suit les indications de la famille du défunt afin d’accompagner 

Pour accompagner le défunt jusqu’à sa dernière demeure, il y a souvent des étapes essentielles présentes dans la plupart des cérémonies:

• Le temps d’accueil et de recueillement des proches près du corps du défunt. 
• L’hommage civil à la personne disparue, représenté par des lectures de poèmes, une musique appréciée du défunt ou bien des temps de paroles pris par les proches.
• L’adieu au défunt en déposant des fleurs ou des objets personnels près du cercueil par exemple.

Après la cérémonie, le cercueil est généralement déplacé soit au four crématoire pour y être incinéré, soit au cimetière pour y être inhumé. 

La crémation a été autorisée en France depuis 1887, cette pratique consiste à brûler le corps du défunt afin de le réduire en cendres, pour ensuite les conserver dans une urne ou les disperser. Le nombre de crémations est en constante augmentation depuis quelques années.

La cérémonie au crématorium suit le processus d’une cérémonie civile. L’intention de ce recueillement réside dans le fait de vouloir rendre un dernier hommage au défunt, selon sa volonté. Il est en effet possible de personnaliser la cérémonie au crématorium avec des chants, des musiques ou des témoignages. 

A la suite de cet hommage, le cercueil du défunt est transporté dans une procession vers le lieu de la crémation. 

Il n’est pas possible pour les proches du défunt de l’amener jusqu’au four crématoire, pour des raisons sanitaires, mais une salle est mise à leur disposition, présente dans le but de les rassembler tout en suivant la crémation à travers une vitre ou une vidéo, selon les crématoriums. 

La cérémonie de crémation dure en moyenne deux heures, à la fin desquelles, la famille se voit remettre une urne contenant les cendres du défunt. 

Attention: Depuis 2008, il n’est plus autorisé aux familles de conserver les cendres du défunt chez elles, c’est pour cela qu’elles ont la possibilité de disperser les cendres du défunt, de déposer l’urne dans un columbarium ou bien d’inhumer l’urne.

Les pompes funèbres essaient d’innover de plus en plus afin de proposer des prestations innovantes et qui conviennent aux familles des défunts. Les services de ces entreprises sont ainsi personnalisés, et dépendent des choix des proches endeuillés. 

Les prestations proposées dans les devis sont pour la plupart du sur-mesure, afin qu’elles soient adaptées à la volonté des familles et représentatives du défunt. Cela peut toucher aussi bien le cercueil de la personne disparue, par l’ajout d’images, ou de gravures, que la cérémonie funéraire.

En effet les cérémonies civiles n’ayant pas à suivre de rites religieux, dépendent des souhaits des prestataires. 

Il est ainsi possible de célébrer le départ du défunt en intérieur ou en extérieur, avec des décorations aux goûts de la famille.

La lecture de poèmes, les témoignages, les musiques ou les chants sont entièrement choisis par les familles. 

Les pompes funèbres aident à la bonne organisation des funérailles, en proposant par exemple les services d’un maître de cérémonie pour soulager les proches du défunt de la gestion des obsèques.

De nombreux articles funéraires sont évidemment personnalisables, comme les arrangements floraux, les plaques funéraires, la pierre tombale, la stèle, les vases, les sculptures…

Des nouvelles pratiques écologiques commencent à être applicables dans le monde du funéraire. Il faut en effet savoir que la crémation et l’inhumation ne sont pas les pratiques les plus écologiques.

• L’inhumation: Le fait d’enterrer le corps du défunt pollue les sols et les nappes phréatiques, cela peut être dû aux métaux, aux médicaments, aux pesticides…

• La crémation: Incinérer le défunt crée un rejet de substances nocives dans la nature.

Des prestations sont modifiées afin de proposer des options plus écologiques aux clients.

On retrouve ainsi: 

• Les cercueils écologiques: ils sont composés soit de bois soit de carton, l’intérieur peut être fait en coton naturel, et il est dépourvu de pièces de métal.
• Les urnes biodégradables: qui se décomposent naturellement une fois dans la terre.
• Des produits moins toxiques pour embaumer le corps

De nouvelles pratiques, qui sont pour l’instant interdites en France, permettent de réduire l'impact des funérailles sur l’environnement. Elles sont innovantes et semblent convenir à de nombreux pays tels que l’Angleterre, l’Afrique du Sud…

• L’humusation: Ce procédé permet au corps de retourner à la nature, et que la dépouille soit transformée en humus. Pour cela il faut laisser la dépouille hors-sol dans un compost pendant 12 mois environ, afin qu’elle se transforme en humus fertile.

• L’aquamation: Cette technique se rapproche de la crémation, c’est une incinération sans combustion. C’est de l’eau et une solution alcaline qui permet de rendre le corps en cendres. Cette approche est perçue plus douce que la crémation.

• La promession: Cette pratique réside dans le fait de déposer le corps du défunt dans un bain d’azote liquide à -196°C. Une fois le corps refroidi, il est déposé sur une table vibrante afin d’être réduit en fines particules.