Pratiques et règlements funéraires
Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Obseques Infos
Article publié le 14/04/2020
Les obsèques ont toujours fait l’objet de pratiques spécifiques, soigneuses et graves… même quand elles nous paraissent aujourd’hui pour le moins, inattendues !
Voici quelques exemples des règlements actuels mais aussi des pratiques funéraires du passé, plus qu’insolites.
Sommaire :
- Comment s'achète une concession ?
- Peut-on garder les cendres et les disperser ?
- Pourquoi seuls des hommes portent les cercueils ?
- Un nom de métier, un mythe ?
- Une pratique peu commode...
Comment s'achète une concession ?
D’après la loi, c’est le maire qui fixe le tarif des concessions. Il fixe également, avec le conseil municipal, le type de concessions vendues : concessions à titre temporaire (quinze ans maximum), pour trente ans, cinquante ans ou à perpétuité. La commune peut proposer ou non plusieurs types de concessions, en fonction de sa taille et de l’occupation des cimetières.
Peut-on garder les cendres et les disperser ?
Il y a évidemment des règlements. Les cendres sont généralement accueillies dans un columbarium, espace qui existe dans la plupart des cimetières. Mais il est aussi possible de les disperser en mer, à condition de le déclarer dans le port le plus proche du lieu choisi et d’avoir l’autorisation de la préfecture. Enfin, chacun peut, s’il le souhaite, conserver les cendres garder dans son jardin. Attention, là encore, il faudra une autorisation de la préfecture, car cela devra être inscrit au cadastre en tant que servitude. Il existe d’ailleurs certaines interdictions, par exemple pour protéger les nappes phréatiques.
Pourquoi seuls des hommes portent les cercueils ?
La loi interdit que les femmes portent des charges de plus de quarante kilos. Voilà pourquoi vous n’avez jamais vu de femmes porter un cercueil !
Un nom de métier, un mythe ?
Malgré son air pittoresque, le surnom « croque-mort » viendrait d’une pratique on ne peut plus sérieuse. Pour s’assurer du décès, les fossoyeurs auraient mordu (croqué !) l’orteil du mort… qui aurait assurément bondi s’il était en vie.
Une pratique peu commode...
Dans le même ordre d’idée, il fut longtemps possible d’être enterré avec une clochette… Il fallait pouvoir sonner l’alarme, au cas où l’on aurait été enterré vivant ! Le piètre avancement de la médecine rendait cette crainte fréquente, notamment au Moyen Âge. Aussi les personnes riches se faisaient-elles relier à une clochette, en surface, par une ficelle attachée à un doigt. Évidemment, cette pratique est désormais tombée en désuétude !
Cet article fait partie du dossier Pendant les funérailles.